Lydia Millet (2016) – Magnificence
Peu de temps après la perte de son mari, Susan hérite de la maison d’un oncle qu’elle connaissait peu. En visitant la demeure, elle découvre la passion de celui-ci pour la taxidermie. Chaque pièce, chaque chambre est remplie d’animaux empaillés, certains dans des décors artificiels. Dans cette immense maison, Susan évolue et se perd au milieu des animaux, des souvenirs et des fantômes. Mais, bientôt, sa solitude est rompue. Jim, un homme marié qu’elle fréquente, la rejoint, ainsi qu’un groupe de vieilles femmes. En même temps que la paix, Susan cherche l’entrée d’un sous-sol figurant sur les plans de la maison mais dont l’accès demeure introuvable…
Dans la veine de
Comment rêvent les morts et
Lumières fantômes, Lydia Millet interroge la manière dont nous affrontons la perte, que ce soient la mort, la séparation ou l’extinction. Peut-on vivre avec ses peurs et ses fantômes ? Sont ici décortiqués, avec un talent et une précision hors pair, les ressorts de l’anéantissement et de la réinvention, de la parentalité et de l’acceptation..