LES ÉCOUTES TÉLÉPHONIQUES – Claudine Guerrier
Interceptions de communications, écoutes téléphoniques sont perçues par la société avec autant d’intérêt que de défiance. En effet, ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’enjeux aussi vitaux qu’antagonistes au sein des États démocratiques : la préservation de l’ordre public et la protection de la vie privée. Nulle affaire n’est plus médiatique qu’une histoire – réelle ou imaginaire – d’interceptions. L’intrusion dans la vie privée et professionnelle, génératrice de phobies, n’est pas sans rappeler l’avènement de Big Brother.
La Cour européenne des droits de l’homme a donc exigé des limites précises pour tout manquement à la liberté de correspondance par voie de télécommunications – qu’il s’agisse d’écoutes judiciaires ou d’écoutes de sécurité. Or, malgré un contrôle rigoureux, il existe des dérives et des dysfonctionnements liés au domaine concerné.
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