Ariane Bois
Il y a New York et il y a le Dakota. ”
New York, 1970. Shawn Pepperdine, jeune de Harlem, assiste, horrifié, au meurtre de son meilleur ami. Pour échapper aux assassins, il trouve
refuge dans les sous-sols du Dakota, l’immeuble le plus mythique de Manhattan.
Au coeur d’une ville en pleine ébullition, le Dakota reste, lui, immuable : un club très fermé, un château médiéval sur Central Park, un havre de
paix des ”
rich and famous “. S’y côtoient Lauren Bacall, Leonard Bernstein et Rudolf Noureev. Ici, Polanski tournera les images du film
Rosemary’s Baby.
Devenu le premier portier noir du Dakota, Shawn côtoie ses résidents : Nigel, Abigail, Nathan, Cherie, Becky, Andrew, Tyler et les autres.
Quand la plus grande star du monde, John Lennon, emménage à son tour, l’immeuble et sa communauté s’enflamment…
Dakota Song est le portrait survolté d’une Amérique en pleine révolution artistique, intellectuelle et sexuelle, celle de la Beatlemania et du disco,
du Studio 54 de Warhol et du Chelsea Hotel, du scandale du Watergate et d’une décennie de violences.