Je sens grandir ma peur – Iain Reid (2018)
J’ai peur. Je me sens un peu fou. Je ne suis pas lucide. Les hypothèses sont justes. Je sens grandir ma peur.
Un garçon et une fille, dans une voiture lancée à travers la campagne enneigée. Il est absorbé par la route, elle est perturbée par des souvenirs
brumeux, ainsi que par d’incessants appels provenant de son propre numéro. Parfois, ils parlent. S’aiment-ils ? Quelques heures plus tard, les
voilà attablés face à leurs hôtes, ses parents à lui, dans une ferme reculée. La maison est glaciale, la mère se plaint d’entendre des voix, le
couple stocke au sous-sol des peintures inquiétantes. Le fossé entre les deux amants se creuse, sous le poids de tous les non-dits. Et il y aussi
cette angoisse, qui a point et ne cesse de grossir, jusqu’à ce que se produise l’innommable…
Distillé par un climat de terreur sans objet à la Stephen King, qui prend le lecteur en otage jusqu’à la chute, un thriller métaphysique sur
l’incapacité du couple et la tentation de l’exil littéraire.