L’économie des conventions : méthodes et résultats – Tomes 1 et 2
Tome 1 : Peut-on développer une analyse économique non réduite à l’individualisme méthodologique et pleinement intégrée aux sciences sociales ? Telle est l’ambition du programme de recherche sur l’économie des conventions. Les critiques faites par ce programme à l’économie dite mainstream conduisent à revoir les fondements mêmes du modèle néoclassique, en réarticulant l’approche des valeurs, de la coordination et de la rationalité. Cette reformulation permet de tracer des perspectives de politique économique novatrices : la crise sociale actuelle et le défaut de croissance nécessitent de réarticuler l’économique et le politique.
Le présent ouvrage comporte, outre une présentation générale de ces orientations, un débat avec les auteurs des principaux courants institutionnalistes actuels, en économie (théories de la régulation, des coûts de transaction, des marchés transitionnels, approches de Michael Piore), en sociologie et sociologie économique. Ces différents textes constituent ainsi un panorama large de l’institutionnalisme contemporain. Ils font également état du débat théorique actuel sur les points particulièrement cruciaux de la recherche en sciences sociales : débat entre individualisme et holisme, renouvellement de la théorie du choix rationnel, liens entre économie et droit, rôle des conventions comptables et statistiques de mesure.tudiants en mathématiques appliquées, algorithmique, économie, recherche opérationnelle, gestion de production, automatique, etc.
Tome 2 : L’incertitude radicale des économies actuelles vient d’une remise en question profonde des institutions économiques. Le débat sur les bonnes formes de coordination, au-delà de l’opposition désormais routinière entre marché et Etat, est particulièrement vif aujourd’hui. Ce livre rassemble des analyses menées dans une perspective conventionnaliste, couvrant pratiquement tous les domaines économiques : les échanges sur les biens, le travail, les actifs financiers, la diffusion des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la gouvernance des entreprises, les transformations du service public, le développement, les politiques publiques relatives à la recherche, à l’éducation, à la santé.
Ces analyses montrent que le calcul des acteurs est ancré dans des dispositifs divers, allant de la borne fontaine d’eau en Afrique à des expositions de photographies d’art ou à des normes d’appellation contrôlée ; ils ont tous ont en commun de soutenir les échanges économiques, en implantant des principes d’évaluation. Ces dispositifs, depuis les plus “micro” jusqu’à ceux de plus grande envergure, révèlent bien les conventions qui font débat au sein d’une société autour de la question du bien commun.
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