Assia Djebar – 4 livres
Les alouettes naïves (1999)
Ce petit livre a pour but de faire découvrir et étudier le roman d’Assia Djebar.
Les Alouettes naïves est un roman de guerre et d’amour qui a pour toile de fond la guerre d’Algérie. L’engagement est le thème central de ce roman.
L’amour la fantasia (2001)
Ce roman inaugure un cycle intitulé “Le Quatuor d’Alger”. L’histoire débute en juin 1830, date de la prise d’Alger par la flotte française. Suivent vingt années de lutte, que domine la figure de l’émir Abdelkader. Puis vient le temps d’une suprématie française sans partage. Ces scènes d’histoire alternent avec le récit de la propre enfance de la narratrice, dans un village du Sahel. Autour d’elles, un monde de femmes cloîtrées rêvent à d’inaccessibles rencontres amoureuses…
La femme sans sépulture (2004)
La Femme sans sépulture, c’est Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d’Algérie, montée au maquis au printemps 1957 et portée disparue deux ans plus tard, après son arrestation par l’armée française. Femme exceptionnelle, si vivante dans sa réalité de mère, d’amante, d’amie, d’opposante politique, dans son engagement absolu et douloureux, dans sa démarche de liberté qui scelle sa vie depuis l’enfance et qui ne l’a jamais quittée, sa présence irradiante flotte à jamais au-dessus de Césarée… Autour de Zoulikha s’animent d’autres figures de l’ombre, paysannes autant que citadines, vivant au quotidien l’engagement, la peur, la tragédie parfois. Véritable chant d’amour contre l’oubli et la haine, de ce passé ressuscité naît une émotion intense, pour ce destin de femme qui garde son énigme, et pour la beauté d’une langue qui excelle à rendre son ombre et sa lumière.
Nulle part dans la maison de mon père (2010)
Dans une petite ville du littoral algérien, une fillette grandit entre son père, seul instituteur indigène de l’école, et sa mère, si belle et si jeune. Livrée à la houle des souvenirs, Assia Djebar évoque sa formation et ses figures tutélaires au premier rang desquelles son père, l’austère Tahar qui, malgré ses idéaux démocratiques, reste attaché à une rigueur musulmane qu’il entend transmettre à sa fille. C’est par les livres qu’elle découvre le monde – bientôt viendra l’écriture. Pour la première fois dans son oeuvre, Assia Djebar compose un roman autobiographique qui éclaire son identité de femme et d’écrivain : on y découvre une enfant puis une jeune fille avide de liberté, riche d’une tradition en héritage et d’un savoir qu’elle conquiert brillamment, déchirée entre l’Algérie et la France. Au-delà du récit intime tout en pudeur et en émotion, elle rend hommage à un passé araboberbère, à un pays, à un père, comme pour renouer des liens dont elle a naguère dû s’affranchir pour devenir elle-même.