DIEU ET LES RELIGIONS À L’ÉPREUVE DES FAITS La démonstration de l’inexistence de Dieu
Extrait: « Qui blasphème le nom de Yahvé devra mourir, toute la communauté le lapidera. Qu’il soit étranger ou citoyen, il mourra s’il blasphème le Nom. » Ceux qui estiment que blasphémer Dieu, Jésus ou Mahomet doit être puni de la peine de mort, ne font qu’appliquer les lois de Dieu. Là encore, qui a le droit de faire le tri dans les lois de Dieu ? Qui peut estimer qu’une de ces lois est à appliquer et l’autre à rejeter ? Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises lois de Dieu. Ceux qui les appliquent sont des croyants sincères. Personne ne peut dire : « Dieu n’a pas dit cela. ». Car Dieu a dit de tuer celui qui ose le blasphémer et a lui-même exterminé ceux qui ne se prosternaient pas devant lui.
« Cette même nuit, l’ange de Yahvé sortit et frappa dans le camp assyrien cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Le matin au réveil, ce n’étaient plus que des cadavres. » 185.000 morts pour avoir contesté les pouvoirs de Dieu. On peut comprendre que certains croyants vivent dans la peur de Dieu.
« Prends tous les chefs du peuple. Empale-les à la face du soleil pour Yahvé : alors l’ardente colère de Yahvé se détournera d’Israël. » Dieu avait donc demandé à Moïse de le venger. Comme souvent dans pareil cas, celui qui se trouvait être la main de Dieu alla au-delà de ses requêtes. Moïse ne se contenta pas de tuer les chefs mais il ordonna de tuer tous ceux qui s’étaient prosternés devant d’autres dieux. Il n’y eut pas moins de 24.000 morts. Après quelques péripéties, Moïse constata que les femmes qui avaient été la cause de l’infidélité à Dieu, étaient épargnées. Il ordonna alors à ses chefs de guerre (Les Nombres 31,17) : « Tuez tous les enfants mâles. Tuez aussi toutes les femmes qui ont connu un homme en partageant sa couche. » Dieu ne trouvera naturellement rien à redire à ces massacres. Tuer des enfants sans défense et des femmes est tout à fait normal quand il se sent offensé.
« L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux. » Fort heureusement, l’Eglise catholique ne demande plus la mort des homosexuels mais l’abomination est conservée en restant un « péché mortel », soit un des plus graves qu’un homme puisse commettre.
« Si un homme a un fils dévoyé et indocile, qui ne veut écouter ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et qui, châtié par eux, ne les écoute pas davantage, son père et sa mère se saisiront de lui et l’amèneront dehors aux anciens de la ville, à la porte du lieu. Ils diront aux anciens de la ville : « Notre fils que voici se dévoie, il est indocile et ne nous écoute pas, il est débauché et buveur. » Alors tous ses citoyens le lapideront jusqu’à ce que mort s’ensuive… » Dieu ordonne de tuer son enfant s’il est désobéissant et sorti du droit chemin. Est-cela, la justice d’un Dieu d’amour ? Peut-on imaginer une foule lapidant un enfant jusqu’à sa mort ? Faut-il s’étonner de trouver aussi dans la Bible un manuel militaire d’un genre très particulier (Le Deutéronome20,10-16) nommé « La conquête des villes » : « Lorsque tu t’approcheras d’une ville pour la combattre, tu lui proposeras la paix. Si elle l’accepte et t’ouvre ses portes, tout le peuple qui s’y trouve te devra la corvée et le travail. Mais si elle refuse la paix et te livre combat, tu l’assiègeras. Yahvé, ton Dieu la livrera en ton pouvoir, et tu en passeras tous les mâles au fil de l’épée. Toutefois les femmes, les enfants, le bétail, tout ce qui se trouve dans la ville, toutes ses dépouilles, tu les prendras comme butin. Tu mangeras les dépouilles de tes ennemis que Yahvé ton Dieu t’aura livrées. C’est ainsi que tu traiteras les villes très éloignées de toi, qui n’appartiennent pas à ces nations-ci. Quant aux villes de ces peuples que Yahvé ton Dieu te donne en héritage, tu n’en laisseras rien subsister de vivant… » Ces conseils éclairés sont-ils ceux d’un Dieu d’amour ? Doit-on s’étonner que pendant des siècles, les prisonniers de guerre aient été réduits à l’esclavage ? On ne peut qu’être satisfait de constater que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre ne se soit pas inspirée des commandements divins.