La matière des arbres
Les arbres sont innombrables, marquant les paysages, arrivés d’eux-mêmes ou plantés, aussi bien dans les campagnes qu’en ville. Ils nous
environnent sans que nous parvenions toujours à les distinguer. Or, il y a beaucoup à apprendre de leurs variétés et de leurs nuances. Ils nous
enseignent qu’il n’y a jamais de fin à ce que l’on peut voir en se disposant à regarder une racine qui devient un tronc fait de branches et de
rameaux. Eryck de Rubercy les connaît bien. Il a presque toujours vécu à côté d’eux dans l’activité de sauvegarde d’un parc paysager. Cette
proximité avec La Matière des arbres lui permet d’en parler avec la complicité de grands écrivains. Témoin sensible de leur vie, son essai initie
le lecteur à ce qui fait, au rythme des saisons et suivant les essences, leur spécificité botanique : « cette force sourde et mystérieuse qui est en
eux et les tient debout ». Sa dilection intime pour les arbres le fait être aussi le fin descripteur du parc d’agrément au sein duquel il les côtoie
chaque jour : la plus belle connaissance des arbres étant celle de vivre dans leur proximité.