La souplesse des os – D.w Wilson (2018)
Kootenay Valley. Dans ce coin reculé de Colombie Britannique, la rudesse des hommes et de la nature cache bien souvent des histoires secrètes et des sensibilités qui n’osent pas révéler leur profondeur. On s’y bagarre, on boit des bières, on fume au bord des lacs. Et on y fait parfois de mauvaises actions. En sabotant une balançoire, deux adolescents provoquent un drame qu’ils n’avaient pas anticipé. Un jeune homme décide de ne pas avertir son meilleur ami de l’arrivée d’une voiture sur la route. Les fils défient leurs pères et les affrontent…
Le monde de D.W. Wilson est un monde de taiseux. Les bonnes intentions y mènent à l’échec, les êtres se blessent sans le vouloir, et sans se l’avouer.
Ces douze nouvelles, liées entre elles, peuvent se lire comme un roman : leurs protagonistes disparaissent, réapparaissent, évoluent. Pleines de violence sourde et de tension, elles tracent les contours d’un territoire et le portrait des hommes qui l’habitent, obstinés, vulnérables, dignes.