Le retour de la mère coupable (Rentrée Littérature 2018) – Caroline Fourment
Avec ses 40 ans désormais bien tapés, une certaine nostalgie du body de bébé, son stress permanent, un semblant de crise de ménopause mentale, la Mère coupable voit surgir une envie de peut-être tout recommencer, en amour comme en benne de couches sales. Baby or not baby ? Telle est sa question. Ses enfants désormais plus grands, elle a le sentiment de ne plus servir à rien. Sauf à faire cuire des pâtes.
Maman : individu givré qui peut rester debout devant son frigo ouvert pendant cinq minutes, en espérant que ce dernier lui donne une idée de repas ! #t’aspasuneidéemonsieurlefrigo ?
Et voici que réapparaît dans une routine peuplée de lessives et de pantoufles qui traînent, Alex, l’ex. De quoi lui donner envie de se réfugier sur l’île paradisiaque que toutes les mères au bord du gouffre chérissent : Belle-Île-en-Mèrescoupables. Pourquoi regretter les dents de lait perdues, les premiers pas de nos chérubins… quand il reste tant encore à vivre et à partager ?